En Île-de-France, de même que le taux de vacance des bureaux diminue (-0,7%), la demande placée augmente de +7% par rapport à 2015 pour atteindre 2 410 400 m2.
Indicateurs au vert
L’augmentation de la demande placée, couplée à la baisse du taux de vacance en plus d’une revalorisation des loyers dans Paris intra-muros confirment la reprise du marché francilien, malgré une croissance globale encore terne.
La demande placée augmente fortement au 1T de 2016, par rapport à 2015, et poursuit sa lancée jusqu’au troisième trimestre. Bien que la demande s’amenuise au 4T, avec une régression de 11%, la demande annuelle affiche une belle progression par rapport à 2015, avec +7%. Soit la meilleure croissance depuis 2012.
Tension sur les prix
En découle, en plus d’une baisse du taux de vacance de 0,7%, une baisse également de l’offre immédiate de bureaux de 10% par rapport à 2015. La baisse la plus significative ne s’observe pas à la Défense mais intra-muros. En conséquence, une hausse des loyers faciaux, que l’on constate la plus forte dans le Quartier central des affaires (de l’ordre de 5%).
« La hausse des loyers ne s’accompagne pas d’une hausse marquée des rendements »
Cependant, la modération est de mise étant donné que les entreprises, en plus d’une tendance à l’augmentation des loyers faciaux, doivent également accuser le coup d’une baisse des mesures d’accompagnement (16% en 2016). Cette conjoncture explique la très timide augmentation (+3,15%) des taux de rendement “prime” dans le QCA, ainsi qu’une baisse dans les quartiers moins exposés à l’augmentation des loyers (la Défense et première couronne).
Vague d’offres attendues pour 2017
Les tensions sur les prix devraient s’évanouir en 2017 étant donné l’augmentation conséquente des surfaces en constructions (+38% par rapport à 2016). Cette augmentation de l’offre n’est pas néfaste pour les investisseurs attendu qu’elle devrait se limiter à 2017
En effet, une stabilisation du marché est attendue fin pour 2018 étant donné deux indicateurs. D’abord, la baisse des investissements est déjà observable sur les deux derniers trimestres de 2016, ainsi qu’annuellement par rapport à 2015. Finalement, les intentions de lancement en blanc ralentissent.